dimanche 23 juillet 2017

la tour romane de l'ancienne église de Médonville, Vosges


la tour et l'abside vues de l'est


faces est et sud de la tour


faces sud et ouest de la tour


face est de la tour


face sud de la tour


face est de l'abside
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Ancienne église Notre-Dame de Médonville, Vosges
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Située à une extrémité du village, l'église de Médonville a été entièrement reconstruite en 1868, dans un quartier plus central. De l'ancienne on a conservé la travée de chœur, sur laquelle s'élève le clocher et l'abside carrée qui la suit.
Le clocher est un des plus jolis spécimens de clochers lorrains. A partir du faîte de la toiture de la nef, dont les solins sont encore visibles, ce clocher, qui est carré, sans contreforts, comprend deux étages.
Le premier, marqué par un simple larmier de faible saillie, est percé sur chacune de ses faces sud, est et nord, d'une baie en plein cintre fort simple, percée à cru dans le mur et garnie d'un tympan subdivisé en deux arcs également en plein cintre, retombant sur une colonnette centrale , et, latéralement, à pénétration dans le tableau de la baie.
Un cordon, aussi en larmier, mais orné d'un rang de billettes, marque le deuxième étage, qui est celui du beffroi. Il y a sur chaque face deux ouïes en plein cintre, dont le cintre, à section rectangulaire, est entouré à l'extrados d'une moulure composée d'une plate-bande et d'un cavet, et retombe sur deux colonnettes. Chacune de ses ouïes est garnie d'un tympan subdivisé en deux arcs trilobés retombant sur une colonnette centrale et deux latérales.
La moulure des tailloirs des chapiteaux  se prolonge horizontalement  le long des parties pleines, à droite et à gauche des ouïes.
Aux deux étages, les colonnettes de toutes les baies sont monolithes et en délit ; leurs chapiteaux à crochets ont le galbe gothique ; leurs bases , au profil classique, sont déjà très déprimées.
La tour est couronnée par une corniche en plate-bande portée par une suite de modillons tous semblables, composés chacun d'une plate-bande et d'un cavet. Cette corniche se prolonge le long des rampants des pignons sur lesquels est établi le toit en bâtière qui surmonte la tour ; ce qui prouve que celle-ci a toujours été amortie de la sorte.

D'après Georges Durand, Églises romanes des Vosges, Paris, Champion, 1913, p. 245-246.

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